1/4 finale R2 à Roquefort

lundi 30 mai 2022
par  Eddie
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Cadets RCPR/GAS 13:17 RC Ustaritz Jatxou/US Cambo
Fin de parcours à la fois précoce aux vues des qualités démontrées durant la saison, et pas totalement illogique sur le déroulé de cette partie acharnée sous une chaleur accablante.
Nos cadets monopolisent l’ovale, campent dans les 30m adverses mais commettent énormément de fautes de mains par précipitation ou désir de donner dans des positions rendues inconfortables par les adversaires. Un premier contre fulgurant des basques montre qu’ils ne sont pas uniquement capables de défendre. Après la pause fraîcheur, plus que méritée tant le jeu est rapide et les contacts rudes, les visiteurs inversent peu à peu la tendance, réalisent des actions tranchantes et marquent sous les poteaux (25°). Ils profitent de la moindre hésitation pour remettre la pression et enfoncer le clou avec une pénalité réussie après plusieurs échecs de leur arrière, essentiel dans toutes les attaques et rassurant au pied en défense (0:10 à la 30°). On craint alors que cette relative efficacité enfonce encore plus les locaux dans le doute. Les sangliers repartent au combat et sont enfin récompensés d’une pénalité entre les perches (33°). Et sur le renvoi, ce sont les chevreuils qui s’illustrent sur plus de 80m dans leur style reconnu (8:10 aux oranges tièdes)
A la reprise, aucune occasion de s’approcher des lignes de part et d’autre malgré une lutte de tous les instants pour le gain du ballon. L’atmosphère sur et autour du terrain passe du suffocant à l’étouffant, voir au malsain avec deux cartons jaunes à se partager (50°) sur un début d’échauffourée. Le dernier quart d’heure est dramatique. C’est Fort-Alamo dans les 22 rouge-et-jaune, les assauts se succèdent. Un essai au pied des barres est refusé, injustement si on considère le geste défensif illicite et dangereux employé ? (coup de pied dans le cuir tenu à deux mains pour aplatir, mais pas vu pas pris...). Et ce qui apparaît comme la délivrance définitive récompense les Landais d’Armagnac, mais en coin, après un énième mouvement d’envergure (13:10 à la 64°). On voit mal comment les visiteurs peuvent revenir tant ils paraissent usés physiquement, et c’est ce diable d’arrière qui ressort de sa boîte avec une touche 50/22. Conquête propre, prise du milieu du terrain, éjection rapide et qui voilà qui s’échappe vers le vieux château d’eau ? Ce même joueur qui transformera du bord de touche pour couronner le tout (68°). Les mouches ont changé d’âne, les dernières tentatives ne permettront même pas de réinvestir les 22.
Ce n’est pas l’équipe qui a le plus joué qui l’a emporté, c’est sûr, c’est celle qui a le mieux utilisé ses forces parce que plus aguerrie dans un tableau plus resserré en haut du classement.
maxù


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